Nicolas Garin sur la réorganisation de la médecine interne - clip - 2 min.

En réalité, il y a pas mal de problématiques à travailler. La première c'est que le service de médecine interne, on est sur deux sites actuellement. Donc un site à Monthey. Et puis un site à Vevey. Qui ont à peu près une taille similaire. Et puis qui ont des historiques différents. Qui avait une manière de - la médecine, ça reste la même - mais la manière dont les services étaient organisés. Dont la supervision des médecins en formation était faite. Dont l'articulation avec les structures, les autres médecins, les autres hôpitaux était faite. Tout ça diffère beaucoup entre Monthey et Vevey. Et puis il y a un processus d'harmonisation des pratiques. Qu'on est en train de faire. Pour que finalement, quand on se retrouvera dans le même lieu, on n'ait qu'une seule manière de travailler. Par exemple, la manière de remplir les dossiers médicaux. Elle est un peu différente. La manière de transmettre les patients à l'équipe de garde, elle est un peu différente. Tout ça, c'est des choses qu'il faut qu'on aplanisse. Pour le moment où on va commencer à Rennaz. Donc ça c'est un des volets. Et puis le deuxième volet, c’est que finalement le changement de taille qui sera induit par Rennaz, ça veut dire qu'on ne va pas juste faire deux fois ce qu'on faisait maintenant. On va, disons, atteindre une taille critique. Un nombre de patients. Une masse de prestations. Qui fait qu'il y a de nouvelles activités qui vont pouvoir se créer. J'ai un exemple. C'est par exemple la neurologie aiguë. La prise en charge des attaques cérébrales. Des accidents vasculaires cérébraux. Pour le moment, on la fait plus ou moins de manière artisanale. On va dire. Et puis dès qu'on a des patients qui présentent un certain degré de gravité. De l'affection. Ils sont transférés. Ils sont transférés à Sion. Ou ils sont transférés au CHUV. À Rennaz, on aura suffisamment de patients et puis de compétences pour que ces patients, on puisse les garder sur place et puis les traiter sur place. Mais ça c'est pas quelque chose qui s'improvise. C'est quelque chose... il faut qu'on ait tout un concept de prise en charge qui soit prêt. Qu’on ait pu engager les personnes compétentes. Qu’on ait pu former les personnes qui vont interagir. Donc ça c'est un exemple, la neurologie. La cardiologie c'est un autre exemple. Il y a encore d'autres problématiques.Donc ça c'est une autre chose. Et puis la troisième chose, c'est que finalement le déménagement à Rennaz, c’était quand même l'occasion rêvée pour se reposer toute une série de questions sur la manière dont on fonctionne. La manière dont on prend en charge les patients. La manière dont on forme nos médecins. Dont la journée est organisée. etc. Plutôt que de faire les choses par habitude. Parce qu'on arrive dans un service qui a toujours fonctionné comme ça. Disons qu'il y a un historique de fonctions comme ça. On a pris cette occasion pour réexaminer toute une série de choses. Mais pourquoi est-ce qu'on fait les choses comme ça? Est-ce que c'est bien? Est-ce que ça doit simplement continuer comme ça à Rennaz? Ou est-ce que c'est pas l'occasion justement de se dire que la médecine a évoluée? Que les gens ont évolué? On devrait s'organiser différemment. Donc on a reposé toute une série de questions par rapport à ça.