Denis Bouvier sur l'implantation de l'hôpital de Rennaz dans son environnement - clip - 2 min.

La première visite de site a été assez convaincante pour nous. Ce sera un hôpital à l'horizontale. Je ne me suis jamais posé la question de superposer les hébergements. Et d'en faire une pseudotour, etc. Donc la visite de site a été déterminante pour ça. Et le fait d'être à côté d'un village, oui, c'était évidemment pris en compte tout de suite. Et il y avait trois éléments fondamentaux: le village c'est certain, les réseaux routiers. Et il fallait plutôt s'en protéger donc l'idée d'introversion sur les hébergements. Puis les montagnes. Nous c'est quelque chose que l'on a tout autour de nous. Vous avez vu l'agence, elle est composée de patios. On voit parfois les montagnes, etc. Est-ce qu’inconsciemment ça nous a imprégnés, je n'en sais rien. Mais il est vrai que c'est une relation au lointain, c’est-à-dire que de l'avant plan. le premier plan qui est la route et ses nuisances, et bien on s'en protège. Donc on met un mur. Et c'est très beau un mur, en fait. Si on voit un arbre dépasser d'un mur. Et puis au-delà, et bien il y a les montagnes qui sont très puissantes. Et qui sont pour nous, c'est ce qu'on apprécie, moi c'est que j'apprécie dans le fait de vivre à Grenoble. C’est que les montagnes c'est une forme de pondération. Elles sont plus fortes que nous. Ça nous rappelle un petit peu à notre humilité première. Et quelque part pour guérir, et bien il n'y a rien de tel que d'avoir cet élément stable et éternel qui sont les montagnes. Sur lesquels les saisons vont imprimer leur passage, etc. Donc c'est aussi une forme de rapport existentiel par rapport à la nature et par rapport à sa propre guérison.