Philippe Vuillemin lors de la pose de la première pierre - clip - 2 min.

Laurent Bonnard : Philippe Vuillemin, vous êtes donc président de la commission interparlementaire, Vaud-Valais en réalité. Mais là c'est un grand jour aujourd'hui? Philippe Vuillemin : Ah mais c'est un très grand jour, que j'attends depuis des années et bien entendu nos collègues valaisans ont changé, mais il y a nos collègues valaisans qui l'attendaient aussi. Et nous avons profondément cru et nous croyons en ce projet. Et nous avons, nous le souhaitons, transmis cette flamme au Grand Conseil vaudois. Et au Grand Conseil valaisan dans ma carrière de député, je n'ai pas vu souvent des projets pareils être adoptés à l'unanimité. Le Grand Conseil vaudois ayant alors pardessus le marché souhaité que nous suivions de très près également la mise en place du fonctionnement, parce qu’un hôpital… – construire ses quatre murs, ce n'est pas très, très compliqué – et puis après ça il faut mettre des gens dedans. Et si j'ai évoqué la dimension transfrontalière de cet hôpital à laquelle je crois très fortement. Peut-être parce que je suis un européen convaincu. Je pense que l'on ne doit pas oublier qu'il fonctionnera grâce aux Français aussi qui viennent travailler ici. Et que les patients français, historiquement parlant, à l'époque d'Aymon de Savoie, qui a fondé cet hospice de Villeneuve initial, viennent de ce même Chablais et de ce même terreau qui nous réunis depuis le deuxième royaume du roi de Bourgogne.